« La protection des défenseurs des droits humains » tel est le thème abordé au cours de la formation organisée par la Dynamique des femmes candidates, Dynafec, animée par Ruth Mbuyi Ntanga, Responsable du département jeunesse au sein de cette association le Vendredi 09 Décembre 2022. C’était à l’intention des Jeunes membres de l’asbl.
Cette activiste des droits de la femme a tout d’abord rappelé aux participants le concept défenseur des droits humains. ‹‹Nous organisons cette formation pour restituer ce que nous avons appris sur le DDH qui veut dire défenseur des droits humains, la protection de DDH etc. Est défenseur des droits humains, toute personne qui défends les personnes vulnérables. Que ce soit un député, un journaliste, un ministre etc. ›› a précisé la formatrice.
Selon elle, il n’y a pas un document qu’il faut avoir pour défendre les droits humains, face aux multiples tracasseries que subissent les activistes. ‹‹Un défenseur des droits humains n’est pas une personne ordinaire, il doit prendre conscience du risque qu’il court après avoir dénoncé ou démanteler un réseau mafieux›› , a ajouté Ruth Mbuyi.
La formation du jour a énuméré quelques mesures sécuritaires qu’un défenseur des droits humains doit observer car en défendant les autres, l’on se met soi-même en danger.
« Un DDH doit savoir comment se protéger, car un mort ne peut pas être défenseur de droits humains. Nous devons comprendre que la sécurité constitue toutes les mesures que nous mettons en place pour nous sécuriser, entant que DDH, Il faut associer d’autres partenaires pour renforcer notre sécurité. Lorsque nous vulgarisons les lois nous devons sécuriser les victimes« , a-t-elle dit.
Un DDH c’est promouvoir, protéger et défendre la loi tout en protégeant les victimes.
Un DDH doit être un modèle, jouir d’une certaine légitimité, doit faire des analyses des contextes par rapport à chaque situation, ou problème, avant d’agir pour comprendre chaque réalité même autour de soi pour savoir d’où provient la menace, donc, pousser la réflexion loin pour maîtriser la situation, le comment, le pourquoi, et le quand. Il faut prendre toutes les menaces et faire des études et appeler les autres pour diminuer les risques ››, poursuit -t-elle
Eut égard à ce qui précède , Ruth Mbuyi a donné 3 éléments qui font qu’un défenseur de droits humains arrive à analyser le contexte notamment les forces en présences ou de soutien ceux qui accompagne le DDH, les forces d’oppositions ceux qui ne soutienne pas les idées de DDH et enfin les forces des intentions inconnues c’est à dire le ni chaud ni froids .
Par ailleurs les participants à cette session de formation de restitution sur la protection de défenseur de droits humains se sont dits satisfaits. Ils appellent d’autres jeunes en leur emboîter les pas.
« La connaissance est très importante, voilà nous avons eu la chance de participer à cette formation gratuitement. je remercie la Dynafec. Nous avons bénéficié des notions de base sur le DDH et nous sortons d’ici très outillés pour mieux défendre les droits humains›› c’est ce qu’a dit Kevin Kalera, jeune membre de la dynafec.
Notons que la Dynafec compte réaliser d’autres formations dans les jours avenir, question d’outiller la jeunesse surtout la jeune fille car l’objectif principal est d’avoir une représentation paritaire hommes-femmes dans les instances des prise de décisions.
Christian Mukaya
