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Quelle est la situation actuelle du secteur théâtrale en République Démocratique du Congo? La question vaut son pesant d’or en ce 27 mars 2024, où le monde célèbre la Journée Mondiale du théâtre.
Le desk culture du premier média des femmes s’est penché sur la question.
Mais avant d’aller plus loin, voici en quelques mots l’historique de la Journée mondiale du théâtre: Elle a été proposée en 1961, lors du IXe Congrès mondial de l’Institut international du théâtre, et a été célébrée pour la première fois le 27 mars 1962, date de l’ouverture de la saison « Théâtre des Nations » à Paris, capitale de la France.
Concernant le rôle du théâtre, celui-ci est depuis longtemps un élément important de la société, offrant un moyen d’expression artistique, de communication et de divertissement. Depuis des siècles, il sert à raconter des histoires, à transmettre des messages et à rassembler les gens.
Par ailleurs, le théâtre sert aussi à divertir parce qu’il produit des émotions, soit heureuses soit malheureuses. Le théâtre soustrait ainsi le spectateur de son quotidien, lui permet de s’évader de sa vie habituelle : le théâtre le fait rire, le fait pleurer, le fait penser.
Cependant, en République Démocratique du Congo, les artistes qui font du théâtre ne bénéficient pratiquement pas des avantages liés à leur secteur . C’est notamment le cas des femmes qui semblent être de plus en plus négligées et sous- estimées malgré leurs multiples efforts pour des bonnes conditions de travail au sein de ce secteur.
Aujourd’hui, une femme sur scène est considérée comme une personne de moralité douteuse ou carrément une mendiante, selon ce que nous ont révélé plusieurs artistes femmes que nous avons interrogé à l’occasion de cette journée mondiale dédié à leur métier. En conséquence, l’État congolais au travers du ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, doit jeter un coup d’œil sur les conditions de vie et de travail de ces artistes du théâtre, pour non seulement leur visibilité
mais aussi pour leur bonne prise en charge dans l’exercice de leur passion.
Ezéchiel NGAMANIA
