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La ministre du Genre famille et enfant Gisèle NDAYA LUSEBA a représenté le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde à l’ouverture de la table ronde nationale sur l’enseignement spécial organisée par le ministère en Charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables.
Ces assises ont pour thème «Organisation et fonctionnement de l’enseignement spécial en République Démocratique du Congo, défis et perspectives au regard de la réforme du système éducatif congolais».
Pendant deux jours, soit du 1er au 2 septembre 2021, les délégués de provinces et différents partenaires vont avoir des réflexions profondes face à la problématique de l’inclusion des personnes vulnérables dans le secteur de l’éducation.
Pour le représentant pays UNESCO, cette table ronde représente aux yeux de son organisation une initiative capitale pour laquelle les autorités congolaises doivent être félicitées.
Du constat fait en 2018, les enfants élèves vivants avec handicap représentent 0,8% aux primaires et 0,1 aux secondaires. Un très grand nombre d’enfants vivant avec handicap n’est pas scolarisé. La solution selon la ministre en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables passera par l’enseignement spécial qui, selon Irène Esambo permettra de relever plusieurs autres défis. «Les personnes vivant avec handicap ne doivent pas être laissées pour compte», a-t-elle plaidé.
Avant de déclarer ouverte cette table ronde, la ministre du Genre famille et enfant a, au nom du premier ministre Sama Lukonde rappelé que l’éducation est un secteur primordial pour la formation de l’élite congolaise. Et les personnes vivant avec handicap constituent une catégorie importante devant faire partie de cette élite. Pour Gisèle NDAYA LUSEBA, cette table ronde est une grande opportunité pour le gouvernement qui, d’ors et déjà, s’est engagé à éradiquer toutes formes des discriminations à leur endroit. La patronne du Genre a encouragé les participants à l’assiduité pendant les travaux.
Dave Ngonde
