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Le procès du pasteur Pierre KASAMBAKANA de l’église primitive et le père de la jeune fille mineure MEDA a repris le lundi 29 avril 2024 et pendant le procès les deux parties ont exposé leurs arguments. L’audience qui s’est déroulée devant le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe a été renvoyée au lundi 13 mai 2024 pour la suite des plaidoiries.
Le verdict du parquet pourrait, selon les analystes, être sévère pour Pierre KASAMBAKANA, son beau-père et l’officier de l’État civil de Kizamvuete, tous trois impliqués dans cette affaire de mariage forcé sur une fille mineure.
La Ligue de la Zone Afrique pour la Défense des droits des Enfants et Élèves (LIZADEL) a établi noir sur blanc que la jeune fille mariée au responsable de l’Église Primitive à Kinshasa est effectivement mineure.
MEDA, jeune fille mineure née en 2009, avait 14 ans au moment où son père l’a donné en mariage au pasteur KASAMBAKANA.
Pour la LIZADEEL, cette union sans consentement est considérée comme un engagement forcé où le père a usé de son autorité pour convaincre sa fille d’accepter ce mariage.
À noter que dans cette affaire trois personnes sont accusées de viol sur mineure, faux en écriture, usage de faux et mariage forcé.
Christelle LABU
