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‹‹ La parité est le combat de tous, un droit et non un cadeau ››, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi l’a rappelé le mardi 20 septembre 2022 lors de son discours à la 77e session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, devant les chefs d’Etats réunis en congrès.
Félix Tshisekedi, a profité de cette tribune pour saluer les initiatives menées au niveau local et sur le continent en faveur de la parité Hommes-Femmes :
‹‹ Lors de mon mandat à la tête de l’Union Africaine, j’ai initié une rencontre des Chefs d’États et des gouvernements de l’organisation continentale sur le thème de la masculinité positive. De ce rendez-vous historique tenue à Kinshasa en 2021, est sortie une déclaration de l’Union Africaine contenant l’engagement des hommes, notamment celui des Chefs d’Etats et des gouvernements de mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles et apporter des réponses appropriées à cette problématique ››, a fait savoir Félix Tshisekedi président de la RDC.
Qualifié de Champion de la Masculinité Positive, Félix Tshisekedi considère cette déclaration comme une véritable charte de l’Union Africaine pour materialiser sa vision sur la parité :
‹‹ C’est dans ce cadre que j’ai entrepris de promouvoir la femme congolaise qui occupe aujourd’hui de plus en plus l’avant plan de la gestion des affaires publiques, au sein des institutions politiques, judiciaires et administratives de mon pays. Cette politique volontariste devra permettre au sein de mon pays un changement radical non seulement de perception de la femme, de son rôle dans la société, mais aussi dans la prise en charge de la femme elle-même de son destin. En effet, la parité n’est pas un cadeau fait à la femme mais une responsabilité qu’elle doit assumer ››, a-t-il déclaré, avant de souhaiter plein succès aux travaux l.
Notons que Félix Antoine Tshisekedi, président la République Démocratique du Congo, encourage la parité dans son pays, comme exemple, il y’a eu la nomination à différents postes de responsabilité de plusieurs femmes tels que dans le gouvernement l’on trouve 27% de femmes, la Banque Centrale du Congo est également gérée par une femme et la loi électorale votée il y a quelques semaines oblige les partis politiques à aligner au moins 50% de femmes sur leurs listes.
Christian Mukaya
