30 juin 2021, c’est déjà le 61è anniversaire de l’indépendance de la RDC. Mais quel bilan que l’on peut faire de la participation et de la représentation de la femme congolaise dans les instances politiques?
Pour Chantal Faida, activiste sociale et militante des Droits des femmes ,« il est regrettable de constater que les femmes n’ont avancé que de 10% alors que la loi parle de 50-50 en ce qui concerne la parité››.
Chantal Faida, pense que « la participation et la représentation politique des femmes dans la gouvernance démocratique est confrontée à quatre obstacles majeurs à savoir « sécuritaire, juridique, culturel et social ».
‹‹ Au niveau sécuritaire, quand il y’a la guerre la femme n’arrive pas à faire sortir son leadership et cela l’empêche de participer activement à la politique ››, affirme-t-elle.
Pour ce qui est du défi juridique, l’activiste précise qu’en RDC, les textes sont faiblement appliqués. Elle dit ne pas se réjouir des 27% de participation de la femme dans l’actuel gouvernement car la loi parle de 50-50 en ce qui concerne la parité.
Au niveau culturel les femmes ont des difficultés à occuper les grands postes car elles sont toujours considérées, selon Chantal Faida, des être faibles vis-à-vis des hommes.
Du point de vue social, cette dernière estime que les femmes manquent des ressources pour vendre leur notoriété :
‹‹ Ici, le combat est mené à l’intérieur comme à l’extérieur du parti. À l’intérieur, pour se faire inscrire sur les listes il faut avoir un niveau des réalisations et d’actions qui parlent et qui vendent l’image de la femme. Et au niveau extérieur, il faut se vendre dans les médias et en RDC c’est coûteux ››, a-t-elle expliqué.
Elie Mbombo
