.jpg)
Ce 24 Janvier 2022, il fait exactement 3 ans que Félix Tshisekedi Tshilombo a accédé à la magistrature suprême en RDC.
Le 24 janvier 2019 l’on a assisté à un évènement inédit, la toute première alternance pacifique du pouvoir au pays de Lumumba. Joseph Kabila, après un règne de 18 ans, cédait ainsi le bâton à Félix Tshisekedi, un de ses grands opposants.
Trois ans plus tard, la rédaction de votre média s’est penché sur sa gestion concernant la gente féminine.
Félix Tshisekedi a en effet promu plusieurs femmes dans différents domaines et postes de responsabilités.
Le bilan est positif, peut on affirmer, et la liste des actes profitables aux femmes semble être longue :
– Félix Tshisekedi a accepté la proposition de son ancien allié le FCC, celle de nommer une dame à la tête de l’assemblée nationale en la personne de Mabunda Jeannine ;
– Augmentation du taux de participation des femmes dans le gouvernement Ilunga Sylvestre avec un effectif de 11 femmes sur les 66 ministres, soit 17%;
– Un record jamais vu en RDC et dans la plupart des pays africains avec un taux de participation des femmes élevé à 27% au gouvernement Sama, soit 15 ministres femmes sur les 56 nommés ;
– Encore une situation inédite dans la même lignée, la nomination d’une femme comme gouverneure de la Banque Centrale du Congo, il s’agit de Kabedi Mbuyi Mulangu, chose que peu pouvait s’imaginer.
Que dire du discours du chef de l’État dans le Kasaï, réputé être une province où la femme est réduite au ménage. Là-bas, Félix Tshisekedi a dit tout haut sa vision qui est de redorer l’image de la femme au nom de l’égalité entre les sexes.
Il sied de rappeler que la participation de la femme à la vie politique est un droit garanti par plusieurs conventions internationales et aussi par la constitution de la RDC. Le chef de l’État s’est juste inscrit dans ce processus combien louable dans un contexte national favorable à l’égalité des sexes.
Kevin-Cesar Akalefa
