1ère édition de l’AGORA : Les femmes des médias sollicitent l’accompagnement du Gouvernement SUMINWA dans la lutte contre les stéréotypes basé sur le Genre dans les médias

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Réunies autour de la première ministre Judith SUMINWA avec 12 autres groupes des femmes à l’occasion de la première édition de l’AGORA de la femme congolaise tenue le samedi 09 Novembre 2024, les femmes des médias représentées par les responsables du Réseau des Journalistes pour la Promotion des Droits de la femme et l’union congolaise des femmes des médias ont également présenté leur recommandation majeur à la Premiere Ministre, cheffe de l’exécutif national.

Le mémorandum du sous-groupe femmes et médias était composé des problèmes majeurs qui touchent directement les femmes des/dans les  médias et les entreprises des médias. 

Dans leur présentation, Rose MASALA directrice Exécutive nationale de l’UCOFEM a présenté la recommandation majeure relevée par les femmes des médias à savoir  »la lutte contre les stéréotypes basé sur le Genre dans les médias”, tandis que la Coordinatrice nationale du RJPF Maguy MBUKU dans sa casquette de Molobeli y’a Basi, entendez « Porte parole des femmes » s’est adressé à la Première ministre en lingala. Elle a plaidé pour un accompagnement financier des structures des femmes des médias comme le RJPF et l’UCOFEM afin de pouvoir sensibiliser contre ces stéréotypes.

« Madame la PM, parmi les problèmes que nous entant que femmes des médias rencontrons il y’a notamment les stéréotypes basé sur le genre dans les médias, c’est-à-dire toutes les pensées visant à rabaisser les femmes dans les médias et la manière dont on utilise la femme juste pour la minimiser. Et pour lutter efficacement contre ces stéréotypes, il faut que nous puissions sensibiliser les hommes et les femmes en les invitant à nous respecter. Madame Judith SUMINWA, cette sensibilisation ne sera possible qu’avec des moyens financiers”, a-t-elle dit en langue lingala. 

Notez qu’en dehors des stéréotypes basés sur le genre relevés comme problème majeur par les femmes des médias, l’UCOFEM et le RJPF ont aussi noté la difficulté d’accès à l’information, la liberté de la presse mise en mal et le faible taux de participation des femmes aux postes des décisions dans les médias et organes de régulation des médias.

Et comme recommandations, l’UCOFEM et le RJPF ont proposé à Judith SUMINWA ce qui suit : 

1. Veillez aux sujets axés sur les femmes dans les médias pour lutter contre les stéréotypes basés sur le genre.

2. Le vote des lois sur l’accès à l’information par tous et dépénaliser les délits de presse pour encourager la liberté d’expression. 

3. Et enfin encourager les médias à mettre en avant des femmes dans des rôles de leadership et à diversifier leur couverture pour inclure des voix féminines.

En ce qui concerne les maux qui rongent les entreprises des médias, l’UCOFEM et le RJPF ont évoqué deux grands problèmes et les solutions pour les résoudre.

Premièrement, le manque de subventions des médias. Le RJPF et l’UCOFEM demandent des subventions de l’Etat aux médias pour un bon traitement des journalistes hommes et femmes. 

Et deuxièmement, le mauvais traitement salarial. l’UCOFEM et le RJPF ont plaidé auprès de Judith SUMINWA d’exiger la signature des contrats de travail pour tous les journalistes. 

La délégation du Réseau des Journalistes pour la Promotion des Droits de la femme(RJPF) à AGORA était composé de Esther MPEZO OMBA chargée des finances, Nathalie DEMBASUKA chargée de communication , Princesse KILOMBA chargée des projets adjoint et Esther SANTA chargée du sociale.

Germaine BAKAMBANA 

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