Rentrée littéraire 2024 au centre Wallonie Bruxelles : “Poil de carotte dans les rues de Kinshasa” de l’écrivaine Pauline MANSILUA parmi les ouvrages présentés

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Le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa a vibré le jeudi 12 septembre 2024 au rythme de la rentrée littéraire 2024.

Situé Sur l’avenue de la nation dans la commune de la Gombe, ce lieu culturel au centre-ville de la capitale de la République Démocratique du Congo, a servi de cadre à un grand moment d’échange et de présentation des ouvrages des femmes écrivaines qui étaient à l’honneur. Parmi ces auteures il y avaient notamment : Lisa BONGI, Élisabeth MWEYA TOL’ANDE, Angèle MWAMBA et Pauline MANSILUA. 

Le desk culture du média des femmes de référence en Afrique s’est focalisé sur le contenu du livre “Poil de carotte dans les rues de Kinshasa” de l’écrivaine Pauline MANSILUA, qui a captivé énormément l’attention de l’assistance.

Dans ce livre, l’auteure à travers une paraphrase, dénonce le manque d’affection auquel fait face un grand nombre d’enfants dans certaines familles de la République Démocratique du Congo, surtout à Kinshasa la capitale.

« Poil de carotte est une inspiration qui m’est venue quand j’ai terminé mon travail de fin d’études à L’ISP-Gombe . J’étais tombé sur un livre de Jules Léonard qui parlait du manque d’affection d’un enfant, et cet enfant est venu au monde au moment où ses parents avaient quelques incompréhensions, c’est en ce moment là que curieusement la maman a conçu l’enfant. Et pendant la grossesse, le papa menaçait la maman, et c’est ce qui a fait que l’enfant le jour de sa naissance était apparu avec une peau tachetée et des cheveux roux. Alors en souvenir des mauvais traitements de son mari, la femme a donné au nouveau né le nom de poil de carotte. En grandissant la maman n’aimait pas l’enfant, elle le maltraitait,même les aînés de l’enfant faisaient la même chose, son mari même n’en parlons pas. Ce qui a fait que l’enfant était utile que pour les services, comme ce poil de carotte, c’est juste pour nourrir la carotte, et quand on veut manger on le jette et l’enfant ne bénéficiait pas de l’attention ni l’affection de sa famille et cela a influencé l’enfant. Un jour, il a décidé de se lancer définitivement dans la rue. C’est pourquoi j’ai dit poil de carotte dans les rues de Kinshasa », a relaté Paul MANSILUA.

Par ailleurs, l’écrivaine Pauline a profité de ce moment pour rappeler aux parents leurs devoirs fondamentaux et, elle précisé que l’affection des parents fait partie des obligations à donner à l’enfant à naître.

« L’enfant est une bénédiction, et il doit être aimé et considéré dès la naissance », a conclu l’écrivaine.

Signalons que les activités de la rentrée littéraire au centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa se poursuivront jusqu’au samedi 14 septembre 2024. Plusieurs programmes ayant trait à la littérature sont au menu de cette édition.

Ezéchiel NGAMANIA

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