Violences faites à la femme: Mirelie TOBELE agressée par son voisin du quartier et demande que justice soit faite

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Très connue sur les réseaux sociaux et des médias traditionnels pour son commerce de braise, qui pour certains ne correspond pas à sa beauté et son âge, Mirelie TOBELE a été victime d’agression de la part de son voisin comme elle même le raconte:

“ J’ai été victime d’un grand complot et l’un de mes détracteurs m’a battu. Depuis peu, j’ai commencé au-delà de ma braise,à vendre des épices , de l’eau , des jus, etc. Je détiens maintenant une maison commerciale. Ceci a déplu à certains habitants de mon quartier, d’aucuns ne me saluent plus. Samedi 08 Avril Je me suis rendue chez mon fournisseur de jus non loin de ma boutique , qui est d’ailleurs grossiste et moi détaillante , pour m’approvisionner… Dans mes précédents achats je lui devait encore 400 Franc Congolais(moins de 0,5$), et pour ça, son travailleur a refusé de me vendre les jus… juste le temps de lui expliquer que sur moi je n’ai que l’argent de ma commande et que je lui revient dans quelques minutes avec ses 400FC, il me traite de tous les maux et se jette sur moi et se mets à me tabasser, déchirant ma robe et même mon sous-vêtements” relate-t-elle.

Mirelie TOBELE s’est débattu criant au secours, aucune personne n’est venue vers elle pour l’aider

“J’ai crié au secours mais seulement des passants en voiture se sont arrêtés pour venir me libérer des mains de mon agresseur” dit-elle. 

Mais elle dit comprendre plus ou moins d’où vient la haine de ceux qui l’ont attaqué via ce vendeur de jus. “Les gens voient comment les journalistes viennent me voir et sur les réseaux sociaux aussi et ceci a créé de la jalousie. De fois le matin je trouve de la matière fécale et des urines devant ma boutique. Tout ce que je fais, c’est prier et je ne me décourage pas mais cette fois ils m’ont attaqué physiquement et m’ont déchiré les vêtements et mon slip” explique-t-elle.

La brave et courageuse Mirelie TOBELE, initiatrice de la braise “Muana nsuka” dit déjà avoir porté plainte mais aucune suite favorable lui a été réservé:

“J’ai porté plainte le même samedi de l’agression mais arrivé sur le lieu, le policier a dit à la propriétaire du magasin, ‘oh dada c’est ici que le drame s’est produit ?’ La dame a répondu ‘oui et l’agresseur c’est mon fils’ ,  alors le policier me dira de rester seulement sur le lieu et que la dame me fasse soigner sachant que le monsieur m’a battu et mon bras droit ne répond plus… je pense que le Policier a été corrompu” regrette-t-elle.

Ne vivant qu’avec son père, ce dernier n’étant pas là la journée lors de cet incident, n’a pas pu défendre sa fille:  “ J’étais seule contre tous et mon père était absent en ce moment là. Je demande juste que Justice soit faites, car je ne mérite pas ce traitement et aucune femme congolaise d’ailleurs”.

Esther MPEZO OMBA

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