Les résultats de l’enquête « Mwanamke Kesho » prouvent que plus de 300 cas de grossesses précoces ont été enregistrés dans les trois communes de la ville de Bukavu au Sud-Kivu, dont 15% dans les structures sanitaires et les restes ne se sont pas présenté aux hôpitaux ou centres de santé.
« Mwanamke Kesho » est une organisation de défense des droits des femmes et jeunes filles. Elle renseigne avoir consulté 110 ménages de la ville de Bukavu, 101 formations sanitaires et 124 pharmacies en rapport avec l’impact de la pandémie à covid-19 sur les grossesses précoces chez les jeunes filles.
Ce rapport chiffré démontre que 76% des filles enquêtées n’ont pas connaissance de l’auteur de leur grossesse et 97 % ont affirmé que la présence de la covid-19 a fait augmenter le taux de grossesses précoce.
De ce fait, « Mwanamke Kesho » recommande aux autorités provinciales de mettre en place des centres d’encadrement pour la jeunesse et l’autonomisation de la femme par des activités culturelles. Et, recommande aux parents d’avoir des moments d’échanges avec leurs enfants sur la sexualité responsable.
Cette structure compte poursuivre les enquêtes pour limiter les cas des violences sexuelles à l’égard des femmes.
Don Patrick MAKIRO