Panel – RDC Union Africaine: Les femmes décident de travailler en synergie car l’Afrique a les mêmes problèmes.

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Le Partage d’informations sur les Violences basées sur le Genre et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles dans différents pays d’Afrique a effectivement permis aux femmes de parler de leurs propres expériences.

Notre rédaction s’est intéressé aux quatre pays ayant pris part à ces assises, à savoir, le Gabon, la République de Guinée, l’Angola et la République Démocratique du Congo.

Pour la Présidente de l’ONG Malachie, Coordonnatrice de la Plate-forme Gabon Groupe Résolution 1325 et point focal Copac Gabon, PEPECY OGOULIGUENDE, avant le COVID 19,le taux des violences économiques est très élevé chez les femmes.Des actions sont menées dans le cadre du Programme  » GABON ÉGALITÉ », initié par la Première Dame du Gabon Sylvia BONGO ONDIMBA, qui lui avait décerné le Premier Prix de la Fondation. 

Reconnaissant les efforts du gouvernement gabonais dans le traitement des questions liées à la femme, particulièrement le Président gabonais qui les a rendu possible, « La décennie des Femmes Gabonaises » où l’on traite les questions de façon holistique, PEPECY OGOULIGUENDE salue le travail de la RDC qui se distingue par l’inclusion de la Société civile travaillant avec le gouvernement. Pour elle ,c’est une bonne pratique à copier par les femmes du Gabon.

« Le tableau est sombre sur cette question« , a dit d’entrée de jeu, AISSATOU BILLY SOW, activiste Défenseure des droits des femmes à la République de Guinée : « L’état de lieux en République de Guinée est à déplorer parce que ces derniers temps, on a enregistré plusieurs cas de viols. Le taux de prévalence est plus élevé en Guinée, et c’est l’un des plus élevés de l’Afrique de l’Ouest. Donc c’est catastrophique ». Concernant la question des Violences basées sur le Genre et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, AISSATOU pense qu’en écoutant les autres pays « les femmes de l’Afrique sont confrontées aux mêmes problèmes des justice, traditions, préjugés socio-culturels, pauvreté, et de changement climatique ».

C’est pourquoi, selon elle, les femmes du continent africain doivent utiliser la même voie: « il faut se donner la main et trouver les solutions à nos problèmes» a-t-elle exhorté.

Avant de terminer, cette activiste de la République de Guinée, a fait des recommandations au Panel de l’Union Africaine. D’abord, créer un Fond Africain pour accompagner la société civile africaine pour lutter contre les Violences basées sur le genre, ensuite, que les femmes africaines elles mêmes s’organisent quand il y a une situation, en Guinée par exemple, que toutes les femmes se lèvent pour parler d’une même voie et enfin, que les Chefs d’Etats africains associent les femmes dans la résolution des conflits, parce qu’elles sont actrices principales dans la consolidation de la paix.

Pour Angela Martha DIAMANTINO, Présidente et Fondatrice d’ AWIBT,Membre de Angolan Wome In Business Tourism Et Transformation, et de For Wova, les sujets liées à la femme sont importants. C’est pourquoi, ces nombreuses femmes venues de partout en Afrique, ont décidé vraiment de se lever et de résoudre les problèmes qui affectent les femmes. Elle appelle à la synergie d’actions, le travail en commun pour avoir des résultats effectifs et durables. 

Angela fait ces recommandations au Panel de l’Union Africaine : « continuer avec des réunions pareilles pour mutualiser les efforts ; mobiliser les fonds pour résoudre certains problèmes ; la synergie et coordonner des activités entre les pays Africains ; voir aussi le cas des femmes et des familles réfugiées ; veiller aussi sur la violence contre les petits garçons, qui en souffrent en silence, et malheureusement deviennent les grands agresseurs des femmes demain ».

« La réunion sur les échanges d’expériences sur les deux problématiques, est une opportunité de mettre les pays ensemble, échanger sur les bonnes pratiques, sur les faiblesses et voir comment formuler les recommandations », a dit Aimée MATUNGULU, Responsable de Collectif des femmes Rurales pour le Développement, COFERD , basé dans l’ancienne configuration de la Province de BANDUNDU en Républiqie Démocratique du Congo.

Pour elle, le taux des Violences basées sur le genre dans le grand  Bandundu, est de plus ou moins 30%. Pourcentage élevé ou faible ? Du moins, à dit Aimée de COFERD, «  Il y a des violences non dénoncées par les femmes, à cause des coutumes rétrogrades, des mariages préférentiels, de lévirat, de mariages précoces, viols dans les toits conjugaux ; violences physiques, Violences en milieu de travail, bref tant de violences ».

En définitive,  Ces femmes sont tombées d’accord, qu’il faut travailler en synergie parce que les pays d’Afrique ont les mêmes problèmes.

Jean Pierre Katenda

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