C’est dans un rapport publié le jeudi 14 juillet dernier que l’Onusida a révélé que les consommateurs de drogues injectables, les femmes transgenres, les professionnel(le)s du sexe, les hommes homosexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les partenaires sexuels de ces catégories de populations, représentaient 65% des 1,5 millions de nouvelles infections au VIH dans le monde l’an passé.
Selon cette Unité des Nations Unies, la lutte contre les inégalités montre également que les femmes et les filles d’Afrique subsaharienne continuent d’être plus exposées au risque d’infection au VIH. Les adolescentes et les jeunes femmes représentent 25% de toutes les nouvelles infections au VIH alors qu’elles ne représentent que 10% de la population.
Ce rapport de l’ONUSIDA montre comment les services de planification familiale pour les femmes et la circoncision masculine médicale volontaire pour les hommes et les garçons sont beaucoup moins susceptibles d’être consultés par les personnes vivant dans la pauvreté. «En 2020, le nombre de circoncisions masculines médicales volontaires a chuté de plus de 30% dans 15 pays d’Afrique orientale et australe considérés comme prioritaires », ajoute ce rapport de l’ONUSIDA.
Ce document indique par ailleurs que, le dépistage et le traitement du VIH ont été massivement intensifiés au cours des 20 dernières années. Et, quelques 27,4 millions de 37,7 millions de personnes vivant avec le VIH suivaient un traitement en 2020. Mais, il y a des lacunes qui ont été constatées dans la prestation de services. Onusida ajoute qu’en 2020, environ 800.000 enfants âgés de 0 à 14 ans séropositifs n’étaient pas sous traitement anti-VIH. La couverture du traitement était de 74% pour les adultes mais seulement de 54% pour les enfants en 2020.
Christelle Gibemba