C’est sous le thème : « KOKO PARLONS ÉLECTIONS ET DROITS DE LA FEMME » que l’ONG Dignité Humaine a célébrée en collaboration avec la CENI la Journée consacrée aux droits de la femme.
Pour cette année 2019 , les membres de cette structure ont communié avec les personnes de troisièmes âge du Home des vieillards de Kintambo à Kinshasa.

Devant la presse, Mathilde NSIMIRE LUNJWIRE, coordonnatrice de Dignité Humaine a expliqué le sens de cette action.
« Nous, Dignité Humaine, notre action de ce jour repose sur l’article 49 de la constitution, en célébrant cette fête des femmes avec nos grands-mères et grands pères. Le but est de recueillir les besoins électoraux spécifiques des personnes de troisième âge souvent oubliés comme groupe spécifique dans la mise en œuvre du processus électoral. Il était de notre devoir de citoyen de rappeler à cette catégorie de nos compatriotes qu’ils ont des droits constitutionnels qui leurs sont reconnus notamment le droit à l’information, le droit de participer à la gestion de la chose publique, le droit à la liberté d’expression, le droit à des réunions, le droit à la santé, à la sécurité alimentaire, et bien d’autres » a-t-elle précisé.
Le plaidoyer de cette ONG va donc dans le sens de l’éradication de l’analphabétisme et aussi amener le futur gouvernement à élaborer un programme spécifique et le mettre effectivement en application.
Mathilde Nsimire a ajouté que la réussite de leur combat est celui qui passe par un changement significatif des mentalités, de l’éducation des enfants filles et garçons ainsi que de la volonté politique réelle.
S’appropriant le plan d’Action GENRE et Élection de la CENI, la contribution de Dignité humaine est dans la sensibilisation et le plaidoyer qui tient compte des besoins spécifiques des femmes dans leurs participations à la gestion de la cité, et, ce sera leur priorité 2019.
Par la même occasion, elle a annoncé la tenue du forum citoyen de mobilisation des électeurs sur les rôles des élus qui sera animé au Mois d’Avril prochain.
Mathilde NSIMIRE LUNJWIRE a également formulé quelques recommandations à l’endroit des autorités:
La Dignité humaine encourage le pouvoir judiciaire à poursuivre le traitement des dossiers sur les antivaleurs dont il est saisi pour une gouvernance saine en République Démocratique du Congo; que la CENI poursuive son calendrier pour des élections locales en RDC et enfin que les partis politiques instaurent en leur sein des cercles techniques électoraux pouvant leur accompagner tout au long du cycle électoral.

La Dignité Humaine demeure convaincue que les droits des femmes est une question qui concerne les hommes et les femmes qui doivent revendiquer sans relâche. « Il nous faut tous, cibler un objectif à atteindre pour cette année 2019, car notre solution n’est pas à New-York, elle est Congolaise et au Congo » a fait savoir Mathilde NSIMIRE LUNJWIRE Coordonnatrice de l’ONG DH, partenaires de la CENI.
Maguy Mbuku Muzembe