Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo connait depuis des années le phénomène dit «SOPEKA», «Sombela nga, Pesa nga, Kabela nga» entendez par là «Peux tu m’acheter, me donner et m’offrir quelque chose».

C’est un caractère que l’on attribue, trop souvent, aux jeunes filles oisives, qui exposent leurs souffrances aux hommes comme aux femmes d’une manière inacceptable.
Elles ne laissent rien passer sans faire une demande. Cette dernière est souvent en rapport avec le manger et le vêtir.
Trop souvent ces demandes orientées vers les hommes sont : « nous n’avons préparer que le légume peux tu m’acheter du poisson ou la viande?« ,  » mon téléphone est tombé dans l’eau, peux tu m’offrir un autre?« , « Je n’ai plus de lotion de corps peux tu m’en acheter« , « Cette robe va bien à cette fille, trouve moi aussi une« , « le commerce de ma mère ne marche plus, peux tu me donner un peu d’argent pour le renforcer« , etc.

Ces jeunes filles exigeantes pour leur paraître mais sans moyens financiers s’adonnent très facilement à ce phénomène SOPEKA.
Elles perdent ainsi de la valeur et de l’estime auprès de ceux vers qui sont tournées ces demandes.
« Sombela ngai, pesa ngai, kabela nga», SOPEKA, ne valorise pas du tout les filles Kinoises.

Cette manière de faire qui s’accroît dans la capitale, prouve à suffisance que les parents sont non seulement démissionnaires, mais aussi n’ont pas pu éduquer leurs filles dans le contentement, dans la satisfaction de ce que l’on a.

Vivre dans le SOPEKA, dessine déjà quel genre d’épouse sera la fille.
Il est donc nécessaire de bannir cette pratique qui dévalorise la personne qui le fait mais également de toute sa famille.
Mieux vaut vivre du peu que l’on a en gardant la tete haute que d’avoir un semblant de vie d’abondance basée sur la mendicité.

Esther Mpezo Omba

Joyce Finunu

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