Le mouvement ouvrier chrétien du Congo MOCC en sigle, par sa branche Action féminine du congo (AFC) a organisé dernièrement une conférence-débat dans l’enceinte de la Commission Justice et Paix du diocèse de kikwit dans la commune de Lukemi.
A travers cette matinée scientifique, les organisateurs ont voulu non seulement sensibilisé les femmes mais aussi et surtout éveiller leurs consciences sur la démocratie, les droits humains et la bonne gouvernance afin d’obtenir d’elles plus d’engagement dans les prochaines échéances électorales. » Nous voulons, à tout prix éveiller la conscience des femmes et jeunes filles sur les élections et leurs droits. Pour que la femme de kikwit puisse participer aux activités politiques, économiques et civiques à l’instar des hommes. Elles doivent aussi être candidate ou électrice capable d’opérer un choix judicieux. » a déclarée Blandine Benge, présidente de l’AFC kikwit.
Quatres sujets ont été développés au cours de ces assises.
Arsène Ndongo, président de la CPJ du diocèse de kikwit a parlé « des élections, un des piliers de la démocratie. » Il a invité la gente féminine à participer aux enjeux de l’heure.
Dans son intervention, Viviane Lengelo, présidente du regroupement des femmes pour le développement intégral a axé son exposé sur « la participation de la femme aux élections. » Elle estime que les femmes constituent 52% de la population et elles doivent se préparer pour les scrutins de 2023.
Quant à Adeline kilapi et Justine Kakesa, cadres de la dynamique de la jeunesse féminine congolaise, ont parlé du
« Leadership féminin. » Elles ont donné les qualités d’une femme leader notamment : le courage, la compétence, la capacité d’être meneur et l’honnêteté.
Raymond Kitako, président du réseau de l’éducation civique du Congo dans la province du Kwilu, a édifié les participants sur le choix et le profil d’un bon candidat. »
Il s’insurge contre le tribalisme, la corruption, le népotisme, l’achat des consciences et le détournement des deniers publics… » Tout le monde, y compris la femme doit contribuer à l’élimination de ces antivaleurs. Car la femme est, selon lui facile à manipuler », a-t-il noté.
Badylon Kawanda Bakiman