La Directrice Provinciale de la RTNC/Équateur, Mimi ETAKA a été victime de violences physiques de la part d’un proche du Gouverneur de la Province de l’Equateur, Bobo BOLOKO BOLUMBU. Les faits se sont déroulés le mardi 6 Février 2024.
Selon nos sources, la Directrice Provinciale du média national était dans son bureau, supervisant le relais de la grande édition vespérale de la RTNC Kinshasa. Ayant fait irruption dans ces locaux, le Gouverneur Bobo BOLOKO BOLUMBU a ordonné à l’agent qui l’accompagnait de frapper la responsable numéro 1 de la RTNC Équateur.
Cette dernière s’est retrouvée avec des vêtements déchirés, y compris son soutien-gorge, son bureau saccagé et autres dégâts . L’homme ayant accompli l’ordre de Bobo BOLOKO BOLUMBU a même détruit le drapeau du pays, symbole de la souveraineté de la RDC.
Face à cette violence, la victime Mimi ETAKA, directrice de la Rtnc mbandaka, n’avait que ses yeux pour pleurer et constater les dégâts.
Pour les organisations de défense des droits humains, et les ONG de défense des femmes, cet acte ne doit plus se répéter, la justice doit bien faire son travail dans ce dossier afin que le commanditaire et celui qui a exécuté l’ordre, puissent subir la rigueur de la loi .
En dehors de la réaction de la RTNC Kinshasa le mercredi 7 février 2024, via la Directrice Générale Sylvie ELENGE, qui a condamné cet acte contre un agent de la télévision nationale et se réserve le droit d’ester en justice les auteurs de ce tabassage, aucune sanction n’a été prise.
Que ce soit au niveau de la justice ou encore du ministère national de l’intérieur, de qui dépend le gouverneur Bobo BOLOKO BOLUMBU, c’est un silence qui inquiète.
Cependant, certaines femmes des médias préparent des actions de terrain afin de réveiller les autorités pour que justice soit rendue Mimi ETAKA, Directrice Provinciale de la RTNC Mbandaka.
Pour rappel, le gouverneur de l’Équateur à été réhabilité il y a quelques jours après sa suspension par le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Peter KAZADI pour avoir été accusé de bourrage des urnes et détention illégale des dispositifs électroniques de vote, plus connus sous le nom de machine à voter.
Affaire à suivre!
Ezéchiel NGAMANIA