Certaines études démontrent que la courbe allant dans le sens de promouvoir et élever les voix des femmes dans les médias évolue en déséquilibre par rapport à celle de la promotion et l’accès aux hommes. Ceci s’explique par le manque d’une politique d’intégration et la promotion du genre dans les médias.
C’est dans cette optique que le Cadre Permanent pour la promotion du genre dans les médias a organisé le vendredi 10 septembre dernier un atelier de réseautage avec quelques responsables des médias de Kinshasa.
C’est sous la modération de Christiane Ekambo, éditrice du journal des nations.net que cet atelier de réseautage a eu lieu. La politique d’intégration et la promotion du genre dans médias, a été au centre des échanges avec quelques responsables des médias de Kinshasa ou leurs représentants. Plusieurs freins et actes contraires à la promotion de la femme ont été relevés, et des propositions ont été faites pour y faire face. Il s’agit notamment de l’interdiction de certains termes ou expressions dénigrant la femme dans les médias.
Il a été demandé aux membres de la presse de privilégier l’équilibre Genre dans la promotion des compétences et la distribution de la parole dans les médias, de ne pas accepter des publicités et annonces qui véhiculent les stéréotypes même si l’annonceur promet de payer le double de la facture.
Et en cas de discrimination liée au genre, il faut dénoncer et corriger.
Des stratégies ont été mises en place pour rendre effectives toutes ces recommandations, notamment la vulgarisation de la charte du CPIGM dans les médias, le renforcement des capacités des journalistes, le recrutement selon les normes, une bonne rémunération, la mise des affiches dans les rédactions pour pousser les journalistes à changer de langage ou s’interdire certaines expressions dans les reportages. Des rencontres sont prévues dans les prochains jours pour continuer à explorer cette thématique.
Dave Ngonde