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La structure féminine « Dynamique des Femmes pour la Bonne Gouvernance », DYFEGOU en sigle, a lancé ce 23 juin une campagne dénommée « Surveillance Sécuritaire à Base Communautaire ».
Le lancement de cette campagne s’est déroulée à la cathédrale de Butembo au Nord-Kivu, et a réuni plus ou moins 150 participants.
Selon la Coordonatrice de cette plateforme, Rose Tuombeyane, l’objectif de cette campagne est d’amener la communauté de cette ville à accompagner et à s’approprier les différentes mesures sécuritaires récemment instaurées au Nord-Kivu et en Ituri par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, y compris l’état de siège.
‹‹ C’est une campagne que nous venons de lancer pour répondre aux préoccupations qui ont toujours fusé de partout, en disant que dans les communautés, il y aurait des collaborateurs de l’ennemi. C’est donc la suite à nos actions de chaque jour. Ayant terminé en beauté la mission de plaidoyer, les autorités ayant déjà considéré la question des massacres comme une priorité des priorités, nous supposons qu’elles vont travailler de manière à nous emmener les résultats. Toute dénonciation qui vise un fait ou un problème sécuritaire nécessite le principe de discrétion, car si c’est mal fait l’ennemi peut-être le premier à faire du mal à la communauté. Il peut fuir et prendre d’autres stratégies. Cela peut exposer et insecuriser la personne qui dénonce. C’est pourquoi, il y aura un mécanisme purement sécurisé et il y aura un numéro qui sera communiqué via lequel les gens remonteront les alertes », a-t-elle expliqué.
La DYFEGOU travaille pour l’instauration effective de la paix en RDC plus particulièrement à l’Est du pays. Cette structure n’est pas à sa seule action réalisée car elle a eu à effectuer en mai dernier, une mission de plaidoyer à Kinshasa pour la paix à l’Est du pays.
La coordonnatrice de cette structure féminine « Dynamique des Femmes pour la Bonne Gouvernance », prévoit élargir cette campagne jusque dans d’autres entités du Nord-Kivu notamment : Lubero, Beni-ville et territoire.
Olivier Mukengeshayi
