Journée Mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines :  une pratique à abandonner en Afrique

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La planète célèbre chaque 6 février la Journée Internationale de la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines. Selon l’Organisation Mondale de la Santé 130 à 140 millions des femmes dans le monde ont subi une mutilation génitale.

En Afrique, la Côte d’Ivoire est l’un des pays d’Afrique les plus touché par cette pratique de l’excision et on estime à 36% le nombre des femmes excisées dans le pays d’Alassane Ouattara.

Les mutilations génitales féminines sont l’ensemble des pratiques aboutissant à amputer une partie des organes génitaux externes de la femme et cela se fait sans tenir compte des raisons médicales. Trois millions de femmes et filles subissent ainsi cette pratique chaque année.

Cette opération est beaucoup plus pratiquée chez les petites filles et sur les femmes au point de se marier, enceinte de leur premier enfant ou qui viennent de donner naissance. Cette intervention est toujours traumatisante et peut entraîner des complications telles que les douleurs, l’état de choc et parfois même la mort.

Cette excision est faite par des tradipraticiens, et les accoucheuses. Une opération qui se fait sans anesthésie à l’aide de ciseaux, des larmes de rasoir et de couteau,  affectant ainsi la psychologie de la femme, qui connaît par la suite plusieurs conséquences négatives, voire la mort.

Retenons que selon l’OMS ‹‹ l’excision est une violation fondamentale de droits humains. En l’absence de toute nécessité médicale, elle expose les filles et les femmes à des risques pour leur santé et à des conséquences qui mette leur vie et leur bien-être en danger ››.

Grâce Ngoma

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