Ce 10 octobre 2021 la planète a célébré la journée mondiale de la santé mentale. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé mentale comme un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.
Ici à Kinshasa, la “Fondation Carine Basila” n’a pas laissé passer sous silence cette journée. Via sa présidente qui porte le même nom, cette fondation a organisé dans l’enceinte de l’école “Maman Diankeba” une journée d’échanges, d’informations et de sensibilisation sur ce sujet.
Carine Basila qui a fait savoir être très sensible sur la question, a organisé cette journée dans le but d’interpeller les Congolais sur ce que vivent les personnes qui souffrent de déficience mentale mais aussi d’informer les Congolais sur ce que signifie cette journée, et ce qu’est réellement la santé mentale.
Une manière de prôner le respect des droits des malades mentaux.
A l’occasion, Carine Basila a associé le Docteur Job Osango, travaillant au sein du CNPP, Centre Neuro Psycho-Pathologie de Kinshasa. Ce dernier a fait un bref historique de cette journée, en remontant à l’histoire de la maladie mentale qui a commencé depuis la nuit des temps. Ensuite ce dernier a donné les causes de cette maladie qui sont bio-socio-psychologiques.
‹‹ Le manque d’affection chez une personne à cause parfois de l’absence physique ou psychique d’un parent ou un conjoint peut être la cause d’une maladie mentale ››, a dit le docteur Job Osango.
Celui-ci a vivement déconseillé la prise des drogues, des boissons fortes, des substances nocives prises notamment par les jeunes. Ceci a aussi un impact négatif sur la santé mentale d’un individu. Une série de questions réponses avec le public était aussi au rendez-vous.
L’activité s’est terminée dans la soirée par un repas offert par la Fondation Carine Basila.
Dave Ngonde