.jpg)
Trois jours durant, soit du mardi 9 au jeudi 11 mars 2021, l’OnuFemmes a organisé un atelier de formation du programme champion du genre (PCG) concernant la problématique de la représentativité des femmes dans des places de choix dans différents partis politiques qui y étaient invités.
Après une analyse sur la situation actuelle de la femme politique en RDC, en passant par les données des élections de 2018, ce dernier jour de formation a été plus axé sur les vraies causes de la faible représentation des femmes en politique. Les expertes Malena et Viktoria Sexby qui ont formés depuis Stockholm en visioconférence, en ont évoqués huit, entre autres: les stéréotype de la société; Leader n’égale qu’à l’homme ; Une femme vue comme représentant toutes les autres, c’est-à-dire, une fois qu’une femme occupe un poste influent dans la politique, ça suffit, elle représente les millions des femmes aux ménages ; le manque de confiance en elles-mêmes ; L’argent considéré comme le nerf de la guerre en politique, les femmes n’en possède pas assez ; leurs charges ménagères ; le caractère sale de la politique, c’est-à-dire la corruption, le harcèlement sexuel ; la désapprobation par la famille et la communauté et en fin ceux qui ont le pouvoir (les hommes) font tout pour le garder et bloque l’ascension des femmes
S’en est suivi du mot de clôture par la représentante de l’OnuFemmes en RDC, Awa Ndiaye qui a exhorté les participants à ne pas attendre une année avant les élections pour aborder des tels sujets au sein de leurs partis politique. « La volonté du chef de l’Etat de voir 30% de l’équipe gouvernementale être occupé par les femmes est un bel exemple qui donnera l’élan à plusieurs autres pays Africains, compte tenu de sa position du président de l’U.A » a-t-elle déclaré.
Ayant pris part pour le compte de son parti le PPRD, Marie-Ange Lukiana n’a pas caché sa satisfaction quant à des telles initiatives, qui selon elle, traduit ses rêves et son objet de bataille entant que politicienne de taille en RDC.
Kevin-César Akalefa
