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C’est depuis l’année 2009 que l’organisation gouvernementale Groupe International de Paroles de Femmes, GIPF en sigle, a mobilisé et organisé la tenue de la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle. Cette année est donc la 13ème édition de cette journée sur toute la planète.
L’exploitation sexuelle est une des pires formes de négation des droits fondamentaux de la personne humaine. Et elle réduit l’être humain à une simple marchandise.
L’exploitation sexuelle, d’après la déclaration et le plan d’action du congrès mondial, comprend l’abus sexuel par une rétribution en nature ou en espèces versée à la femme, qui est la plus touchée par cette pratique. La femme y est comme un objet commercial. Cette exploitation constitue une forme de coercition et violence exercées contre la femme, et équivaut à un travail sans consentement et à une forme contemporaine de l’esclavagisme.
Il existe trois formes liées de l’exploitation sexuelle à des fins commerciales : la prostitution, la pornographie et le trafic dans un but sexuel.
Chaque année, les chiffres de ce fléau augmentent au monde. En République Démocratique du Congo, la femme congolaise est également victime de ce fléau.
Samuel Ndolo
